dimanche matin –
autre lumière dans la cour, les yeux sont lourds,
légèreté en latence, la cabane miroite,
les objets versée-phémère prient,
silence de l’éloignement déjà – IMY-YMM ? je ne comprends pas encore ce qui va se passer, après la décision (?), peau en effroi en vérité
j’ai souvenir de la carte intérieure et du chaos, des liaisons et de leurs évidentes répercutions, tissages impromptus au détail près : le riz perse, ouf !
le vin et l’eau enlaçés sur la nappe d’orient, oui on enlève les chaussures, il fait chaud, les yeux sont hauts – je regarde sans vue, – captation de fragments de félicité, le monde oublie la carte, m’oublie presque,
en fait chacun perd son verre …/…

dimanche dans le chamboulement des cartes,
je pleure, le voyage commence demain et je vous quitte …
merci pour vos paysages, vos terres de partage, j’ai aperçu une vallée d’espagne, humé des fleurs séchées de quelque part, pris un bus en équateur, fait les poubelles parisiennes, est-ce ici que l’on trouve son écriture, dans le chaos …
– j’ai surpris le rêve immense de ton peuple dans ton regard, Simine-
j’ai une expo à faire, des francs à échanger, un pinceau à acheter pour mouiller les pigments bleus de birmanie
écrire demain ?
destroy – nothing
the most important thing (Brian Eno)
phase 0 – deux mois avant le départ, je vais m’arrêter …
Posted by iscia on juin 27th, 2010 :: Filed under
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